C’est maintenant fait. Les finalistes de la Coupe de Tunisie des catégories des jeunes sont connus, à savoir le Club Africain et El Baâth Sportif Béni Khiar, chez les cadets, et l’Etoile Sportive du Sahel et El Makarem de Mahdia, chez les juniors. Mais, avant de connaître ces verdicts, que de suspense. Chez les cadets d’abord où les deux grands de la compétition, en l’occurrence l’Etoile et l’Espérance qui semaient la terreur, ont été éliminées… chez elles. Leurs bourreaux, héros du tour, sont le Club Africain et Baâth Béni Khiar qui ont eu le mérite (le luxe ?) d’avoir bravé les aléas du déplacement et le désavantage du terrain, pour réussir là où tout le monde avait, jusque-là, échoué. Chapeau bas ! Chez les juniors, ce fut une affaire de «centristes», le dernier mot étant revenu aux Mahdois et aux Etoilés, aux dépens respectivement des nordistes de Menzel Témime et des Tunisois de l’Espérance. Là aussi, l’inévitable Hitchcok s’est bien amusé, et le handball en est sorti grandi, au regard de la beauté des spectacles présentés.
Idem pour les quarts de finale des minimes qui ont été agréables à suivre, atteignant par moments le seuil du régal, dont seules les compétitions des jeunes ont le secret. Ainsi, nous aurons en demi-finales l’Olympic Soliman, l’EST, le Sporting de Moknine et El Makarem de Mahdia, chez les minimes A, et l’EST, El Baâth Béni Khiar, l’Etoile Sportive de Radès et El Makarem de Mahdia, chez les minimes B.
Où et quand on va jouer ?
Selon le calendrier général de fin de saison établi, depuis trois semaines par la fédération, les finales de la coupe des cadets et des juniors ont été programmées pour ce dimanche à la salle de Téboulba. Or, le hic est que les équipes de Mahdia et Béni Khiar contestent aussi bien les horaires des matches que le choix de ladite salle, invoquant pour les Khiaris le déroulement inapproprié de la rencontre en pleine journée (12h30) sans tenir compte du mois de Ramadan et, pour les Mahdois, l’emplacement de la salle de Téboulba qui est plus proche de Sousse ! De toute façon, les deux clubs plaignants se sont déjà énergiquement exprimés sur Facebook, et ils promettent d’élever leurs protestations à la fédération. Pour la petite histoire, il est à rappeler que les finales des jeunes ont été de tout temps, ou presque, programmées dans les villes de l’intérieur du pays, conformément aux exigences de la neutralité et de la décentralisation de ce sport. Et cela marchait comme sur des roulettes. Alors, pourquoi veut-on violer cette bonne tradition ?
Mohsen ZRIBI